Democratic Republic of Congo News

La Directrice exécutive de Gavi, l’Alliance du Vaccin, se rend en RDC pour témoigner...

KINSHASA, 24 NOVEMBRE 2025. La Dre Sania Nishtar, Directrice exécutive de Gavi, l’Alliance du Vaccin, effectuera une visite à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), du 23 au 25 novembre 2025. Au cours de son séjour, elle rencontrera les plus hautes autorités de l’État afin de réaffirmer la solidité du partenariat global qui unit Gavi et ses partenaires (OMS, UNICEF, UNOPS, SANRU, etc.) à la RDC. Cette mission sera également l’occasion d’aborder des questions d’intérêt commun et de tenir des discussions stratégiques visant à renforcer la collaboration autour des vaccins, de la vaccination et du cofinancement.

Des soins accessibles transforment la vie des familles déplacées à l’Est de la RDC

Goma – Anne-Marie Mahamba, mère de six enfants vivant à Mugunga, dans l’est de la République démocratique du Congo, ne s’attendait pas à trouver autant de réconfort en franchissant les portes du centre de santé local. « Je ne savais pas que l’hôpital pouvait encore être un endroit sûr pour nous », confie-t-elle, soulagée après avoir reçu des soins gratuits et attentionnés. C’est une amie qui l’a convaincue de venir, lui assurant que « les médecins étaient revenus, que les soins étaient gratuits et de qualité. Alors j’ai décidé de venir », raconte-t-elle.

Soins, compassion et guérison du plus jeune patient de l’épidémie d’Ebola en Républi...

Bulape — Ebola reste une menace importante pour la santé. Lorsqu’elle est détectée tardivement, elle entraîne de nombreux décès, malgré les progrès récents en matière de vaccins et de traitements. Bien que la maladie soit aujourd’hui mieux maîtrisée grâce à une amélioration des soins et des capacités de riposte, elle continue de peser lourdement sur les familles et les communautés.

RDC : le deuil coutumier de 40 jours aide à freiner la transmission d’Ebola

Bulape – À Bulape, Jacob Mukaba, 54 ans, vit désormais seul avec ses enfants après la disparition de son épouse, emportée par la maladie à virus Ebola. Depuis, sa maison est devenue le symbole d’un courage silencieux. Respectant la tradition locale, il s’est mis en auto-quarantaine pendant quarante jours, sans sortir, ni travailler, conformément aux coutumes de la tribu Kété. Cette pratique vise aussi à protéger la communauté : elle empêche les contacts à haut risque de se déplacer et facilite leur suivi par les équipes sanitaires.

RDC : une source d’eau qui transforme la vie à Bulape, au-delà d’Ebola

Bulape – Dans le village de Bulape, niché dans la province du Kasaï, les 20 000 habitants ont longtemps vécu avec une réalité difficile : pour s’approvisionner en eau, il fallait marcher plusieurs kilomètres à travers la forêt, souvent au petit matin ou en fin de journée, pour atteindre des points d’eau stagnants et insalubres. Henriette Byongo, mère de sept enfants, se souvient : « L’eau était souvent sale mais on n’avait pas le choix ». Cette situation affectait la santé et le quotidien de toute la communauté.

Santé mentale en situation d’urgence : entre douleur, résilience et espoir

Goma – À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, célébrée chaque 10 octobre, nous mettons en lumière le travail essentiel des professionnels qui accompagnent les personnes touchées par des crises humanitaires. À l’hôpital général de référence de Virunga, situé dans l’est de la République démocratique du Congo, Annie Kahambu Kikoli, psychologue clinicienne depuis trois ans, œuvre chaque jour pour aider ses patients à retrouver un équilibre mental. Elle partage avec nous son expérience, ses défis et ses motivations. 

Placer l'humain au centre de la réponse Ebola en RDC : le rôle du pilier prévention ...

Alors que la République démocratique du Congo (RDC) fait face à une nouvelle épidémie de la maladie Ebola dans la zone de santé de Bulape, province du Kasaï, déclarée le 4 septembre 2025, la riposte sur le terrain ne se limite pas à la réponse médicale. Aux côtés du système d’alerte précoce et détection précoce des cas, des mesures de prévention et contrôle de l’infection, de la prise en charge des cas et de la vaccination des contacts et des travailleurs de première ligne, la prévention et la réponse à l’exploitation, aux abus et au harcèlement sexuels (PREAHS) de la part du personnel de santé et autres acteurs de la réponse à l’épidémie constitue un pilier essentiel des interventions de réponse à cette épidémie.